Malmenée la veille par un Japon sûr de lui, la formation kazakhe avait à son programme du jour un nouvel Everest à franchir, l'équipe américaine, en l'occcurence, avec sa pleïade de stars du Volley ball féminin mondial, à commencer par Tayyiba Hannef-Park, que Natalya Zhukova (Rykova) a croisée à plusieurs reprises, notamment dans les championnats russe et turc, Heather Bown croisée au Dynamo Moscou, l'américaine arrivant au moment où Natalya faisait ses valises ... et autre Lindsey Berg. La formation américaine n'a pas davantage fait traîner les choses que son homologue nipponne la veille, en s'imposant 3-0 (25-16  25-17  25-18) en un peu moins d'une heure et dix minutes. Les joueuses d'Asie centrale ont fait de leur mieux, ayant à coeur de prouver qu'elles sont dignes de figurer dans le World Grand Prix. Mission à peu près remplie, même si le score reflète bien la différence de niveau entre les deux formations. Les partenaires d'Olga Grushko ont encore fait trop de fautes directes, 17 contre 15 la veille, notamment dans les moments clés de chacun des sets. A ce niveau de la compétition, les erreurs individuelles et collectives ont un coût décisif. Haneef-Park a une nouvelle fois confirmé sa réputation de serial-killer de l'attaque américaine, avec 16 réalisations, devant Kim Willoughby (14). En face, Natalya s'est révélée la joueuse la plus prolifique de sa formation avec 8 points marqués devant Olga Grushko et Yuliya Kusko (respectivement 7 et 6 points). Evidemment, l'absence de la capitaine et arme de "destruction massive"  Yelena Pavlova aura une nouvelle fois pesé lourd, mais s'il est vrai que c'est dans la difficulté que l'on apprend, alors les Kazakhes sont à bonne école. De bon augure pour la suite.

Le Kazakhstan de Natalya Zhukova faisait son entrée dans le prestigieux World Grand Prix 2008 contre le Japon dans la Green Arena de Kobe (Japon). Une sorte de match retour pour les deux équipes qui s'étaient déja affrontées dans le cadre des éliminatoires pour les Jeux Olympiques de Beijing, à peine un mois auparavant. Les filles de Yanagimoto Shoichi l'avaient alors emporté séchement 3-0. Et elles ont récidivé en à un peu plus d'une heure de jeu, devant plus de 5 000 supporters entièrement acquis à la cause des nippones, on s'en doute. De match, il n'y eut guère, malgré la bonne volonté des Kazakhes, privée de leur pièce maîtresse, Yelena Pavlova, en délicatesse avec un genou. Cette absence a sans doute pesé trop lourd notamment dans les deux premiers sets, facilement remportés par les Japonaises 25-17 puis 25-13. Les partenaires d'Olga Grushko et de Natalya Zhukova (Rykova) offrirent une meilleure résistance çà l'orée du troisièmle set mais ont fini par s'incliner 25-23. dans ce contexte, si peu favorable à leurs couleurs, Inna Matveyeva a constitué la meilleure arme offensive des joueuses de l'Asie centrale avec 10 points marqués, devant Irina Zaitseva (8) et Natalya Zhukova (Rykova) avec 7 points. En face, Kuhihara Megumi a une nouvelle fois poursuivi son festival offensif, alignant 15 points au final, à égalité avec l'autre attaquante nippone, Takahasi Miyuki. Un bon début pour la formation japonaise de toute façon qualifiée pour le tour final, en tant que pays organisateur. Un mauvais début pour le Kazakhstan davantage venu, il est vrai, pour apprendre que pour jouer les trouble-fêtes ...

 Mauvaise nouvelle pour les filles du Kazakhstan à la veille de débuter leur World Grand Prix à Kobe au Japon contre certaines des meilleurs nations du Volley Ball féminin : Japon, Etats-Unis et Turquie. Les "petits poucets" de la compétition vont devoir se passer de leur artilleur en chef et capitaine au long cours, Yelena Pavlova. Cette dernière est en effet blessé au genou et même si la guérison est en vue (je tiens cette information de Natalya elle-même), l'attaquante kazakhe ne sera pas auprès de ses camarades sur le parquet. Le brassard de capitaine échoit naturellement à une autre ancienne riomoise, OIga Grushko, réceptionneuse-attaquante et joueuse la plus expérimentée de la sélection (première à gauche à genou sur la photo). de quoi donner tout de même bien des soucis au technicien kazakh, Viktor Zhuravlev, qui aurait sans doute espérer compter sur son atout majeur dans cette compétition si disputée. Natalya Zhukova (Rykova), deuxième debout en partant de la droite sur la photo, a un belle carte à jouer sur le front de l'attaque et du contre, en l'absence de sa complice et mentor.

à suivre, en léger différé sur http://natalya.rykova.free.fr, bien sûr

C'est fait ! La sélection nationale du Kazakhstan de Volley féminin ira aux J.O. et rejoindra les 11 autres équipes qualifiées pour l'événement, en récompense de sa 5° place obtenue lors de l'ultime tournoi de qualification organisé entre les 17 et 25 mai à Tokyo. Et pourtant ! Tout avait assez mal commencé pour l'équipe du Kazakhstan qui a perdu ses cinq premiers matchs d'affilée. Ce qui ne l'a pourtant pas empêché de ravir le dernier ticket pourtant si convoité pour les Jeux Olympiques de Beijing 2008 grâce à eux victoires consécutives remportées sur les rivales asiatiques de la Corée du sud et de la Thaïlande. Et pourtant, l'entame du match, catastrophique côté kazakhe, laissait craindre le pire, puisque les partenaires de Yelena Pavlova et de Natalya Zhukova (Rykova), cinquième en partant de la gauche sur la photo, étaient menées 1-0.Mais les joueuses de l'Asie centrale avaient trop envie de s'inviter à Beijing et elles ont su rétablir la situation pour l'emporter 3-1 (13-25  25-18  25-14  25-21). Alors, évidemment, on peut toujours faire la fine bouche et déplorer qu'il ait fallu aux Kazakhes compter sur le ratio sets gagnés-perdus pour distancer définitivement la Corée du sud, mais ce serait oublier que les filles de Viktor Zhuravlev ont offert une belle résistance face à des équipes plus huppées et mieux classées dans la hiérarchie mondiale comme la Serbie. 

 D'ailleurs, le même Zhuravlev, heureux entraîneur d'une équipe qui ne cesse d'étonner et de repousser ses propres limites, jubilait littéralement devant le parterre des journalistes : "C'est la plus joyeuse conférence de presse qu'il m' a été donné de vivre, surtout lorsque j'ai eu la confimation que nous avions gagné le droit d'aller aux Jeux Olympiques." Une joie communicative qui contrastait avec le désappointement affiché par son homologue coréen, Lee Jung Chul  : " La principale raison de notre défaite réside dans l'absence de quatre de nos joueuses majeures, toutes victimes de blessures. Par dessus tout, nous n'étions tout simplement pas au niveau  exigé. Nous devons continuer à progresser si nous voulons élever le niveau de jeu de l'équipe coréenne". Comme quoi, le bonheur des unes fait le malheur des autres, c'est bien connu.

Depuis le temps que les supporters l'attendaient, cette victoire dans l'ultime tournoi préolympique disputé à Tokyo, elle a fini par venir et sourire aux joueuses de l'équipe nationale du Kazakhstan bien emmenée par sa vaillante capitaine Yelena Pavlova. Les actions de l'équipe nationale kazakhe sont décidément à la hausse et celles de notre joueuse préférée, Natalya Zhukova (Rykova) aussi (voir photo)  avec cette cinglante victoire sur l'équipe rivale de Corée du sud  3-0; victoire obtenue dans un des nombreux "derbies" asiatiques proposés par ce tournoi. Cette fois-ci, les filles d'Almaty l'ont emporté facilement (25-18  25-21  25-21) et ont pris leur revanche sur le match de Championnat d'Asie 2007 qui avait vu les sud-coréennes l'emporter difficilement au terme d'un match long de 5 sets. Dans ces conditions, le coach kazakh, Viktor Zhuravlev ne cachait pas sa joie : "je suis vraiment heureux parce que nous avons encore une chance d'aller aux jeux olympiques, mais tout dépendra du résultat du Japon." Le battu du jour, Lee Jung Chul, quant à lui, arborait la mine des mauvais jours et se promettait sans doute de "parler du pays" à ses joueuses, constatant : "La raison pour laquelle nous avons perdu provient du fait que les joueuses nétaient pas dans un bon jour. Je vais donc leur demander de se remuer davantage demain contre la République dominicaine". Tout se jouera donc demain, le suspense reste entier.