La Thaïlande, toujours à la recherche de sa première victoire n'avait pas une mission facile, en affrontant le Brésil et comme prévu, les joueuses asiatiques devront encore attendre une victoire qui ne leur a jamais tendu les bras, les sud-américaines l'emportant avec une facilité écoeurante, dans un match sans aucun relief bâclé 3-0 (25-12 25-13 25-20). tandis que le coach thaïlandais, Srisamutnak Nataphon se consolait en affirmant qu'un tel test allait apporter beaucoup d'enseignements et d'expériences, tandis que la brésilienne Fofao constatait : "On a fait un bon match contre la Thaïlande, qui était vraiment bien organisée. Les Thaïs sont différentes des autres équipes que nous avons déjà rencontré".

 Les Etats-Unis sont sur un petit nuage depuis leur précédente victoire contre les Brésiliennes. Autant dire que les joueuses américaines ne comptaient pas perdre à Kumamoto, face à leurs adversaires du jour, les joueuses de la République dominicaine, qui avaient comme paradoxe, celui d'être une équipe facile à vaincre (1 victoire pour 5 défaites) tout en alignant dans ses rangs la meilleure marqueuse du tournoi, Bethania De La Cruz, (photo) déjà, auteur de 91 points ... Mais ce sont les joueuses de Lang Ping qui l'ont finalement emporté 3-1 (25-16 20-25 25-16 25-18). Mais la coach américaine ne se réjouissait pas vraiment à la fin du match : " Bien sûr, le tournoi est long de sorte que nous devons faire tourner l'effectif. Je pense que les Joueuses de la République dominicaine ont vraiment bien joué, et tout particulièrement Bethania De La Cruz and Sidarka Nunez, deux jeunes joueuses vraiment prometteuses. Nous sommes satisfaites de la qualité de notre jeu, même si notre concentration n'a pas toujours été à la hauteur."

 Les Cubaines ont quand même beaucoup de mal à tuer les matchs. C'est ainsi qu'elles ont dû batailler pour la quatrième fois, en six rencontres, pour venir à bout de leur adversaire du jour, la Corée du Sud, 3-2 (25-20, 17-25, 19-25, 25-21, 15-10). Les Sud-coréennes, qui restaient sur deux victoires d'affilée (après avoir débuté par trois défaites de rang) ont donc rechuté, car les deux artilleurs de l'équipe cubaine, Yumilka Ruiz et Nancy Carrillo (respectivement 72 points et 66 points avant ce match) ne l'entendaient pas de cette oreille ... La capitaine, Yumilka Ruiz était donc particulièrement satisfaite de la tournure des événements : "La Corée du sud joue toujours en puissance. Elles ont un esprit de combattante et cherchent toujours à jouer sur nos points faibles. Heureusement, dans les 4° et 5° sets, nous avons su retrouver nos esprits et nous avons été capables de l'emporter".

  L'Italie a sans aucun doute réalisé son meilleur match depuis le début du tournoi, pour le plus grand malheur de la Pologne écrasée 3-0 (25-15  25-15  25-18) Au plus grand dam de l'ancien sélectionneur et coach de la squadra azzura, Marco Bonitta devenu le technicien de la Pologne qui a perdu son duel du banc face à son successeur, Massimo Barbolini.  Jamais les anciennes championnes d'Europe n'auront été dans le rythme ni capables de soutenir la comparaison avec les nouvelles championnes continentales. Et comme le Kenya puis le Pérou, futurs adversaires des Italiennes ne devraient pas peser plus lourd, les Transalpines sont assurées de finir sur le podium, peut-être même sur la plus haute marche, dans quelques jours ... D'ailleurs tout va bien, reconnaît Massimo Barbolini : "Je pense que nous avons disputé notre meilleur match depuis le début de la compétition. Nous avons battu une équipe du niveau de Cuba et des Etats-Unis, de sorte que pour nous ce fut un match vraiment difficile. Mais nous avons joué notre Volleyball en défendant bien et avec la bonne tactique, notamment au niveau du bloc et surtout grâce à un excellent jeu en première balle".

Le Kenya a été facilement battu par la Serbie, médaille de bronze de la FIVB World Cup 2006  sur le score habituel de 3-0 (25-15  25-16  25-10). Les championnes d'Afrique devront attendre encore un peu pour célèbrer leur première victoire, elles qui viennent d'engranger leur sixième défaite de rang dans la compétition en cours. "Nous allons continuer à faire de notre mieux, de manière à ce que le public japonais, les sponsors et plus globalement tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la compétition soient satisfaits. Je vous promets que nous retenons toutes les leçons des matchs, particulièrement celui contre la Serbie, alors, continuez à nous soutenir", assurait Sammy Kirongo, le coach kenyan.

Le Japon a renoué avec la victoire en battant 3-1 le Pérou à la conclusion d'une partie très disputée (25-18  25-13  22-25  25-19). Il faut dire que les sud-américaines ne pouvaient aligner que 11 joueuses (pas en même temps sur le parquet, évidemment !) puisque Baylon a été écartée sur blessure. Ce qui n'a pas empêché ses partenaires de jouer un volley de rêve au cours du troisième set arraché aux joueuses nipponnes. La joueuse japonaise, Kana Oyama, au repos, dût même quitter son banc pour venir en aide aux titulaires du jour, dépassées par le rythme des Péruviennes, à ce moment-là du match. C'est tout dire ...

La Pologne n'aura pas eu à forcer exagérément son talent pour venir à bout de Kenyanes régulièrement défaites depuis le début de la compétition. Les Championnes d'Afrique onrt donc été une nouvelle fois battues, sur le score habituel de 3-0 (25-12  25-10  25-15).  "Je voudrais féliciter l'équipe kenyane qui doit faire face à une situation difficile mais qui continue à faitre preuve d'une grande passion pour le Volley ball et qui est capable de garder sa concentration et son enthousiasme quand elle dispute un match. Je pense qu'une telle attitude est digne d'éloges. Aujourd'hui, je n'ai rien changé aux consignes de jeu habituelles de l'équipe. J'ai juste demandé aux joueuses de faire de leur mieux. Pour le reste, elle savent ce qu'elles ont à faire." tenait à souligner sans la moindre ironie, le coach polonais Marco Bonitta.

Le match au sommet Etats-Unis- Brésil opposait à Sendaï deux équipes jusque-là invincibles et forcément, l'une d'elle allait subir la loi de l'autre. La question était de savoir laquelle. Ce sont les Etats-Unis qui l'ont finalement emporté à la suite d'un matrch fertile en rebondissements sur le score de 3-2 (17-25  16-25  25-21  25-23  15-9). Les Brésiliennes se sont inclinées après avoir mené 2-0, ce qui prouve que le mental n'est plus la qualité première de l'équipe auriverde, au grand dam de son attaquante vedette  de Jaqueline Carvalho. Et même si la passeuse Sheilla Castro a brillé lors des deux premiers sets, c'est l'américaine Tayyiba Haneef-Park qui lui vola la vedette par la suite. Jenny Lang Ping, la coach sino-américaine ne boudait pas son plaisir : " Dans les deux premiers sets, on ne parvenait ni à passer ni à marquer. Mais par la suite, j'ai dit à mon équipe : le Brésil est une grande équipe, mais ne pensez pas seulement au résultat. Vous avez besoin d'être détendues pour gagner, alors prenez le temps de la réflexion, sur chacun des ballons à négocier. Je leur ai demandé de mieux jouer au Volley, en somme".

Cuba l'a emporté dans le duel des sud-américianes face aux Péruviennes qui ne s'en laissèrent pas conter, en particulier dans le premier set, étonnamment accroché. Néanmoins, les partenaires de Barros et Cacerès l'emportent finalement 3-0 (29-27  25-19  25-13). Pourtant, les Cubaines, éfaites par les Etats-Unis précédemment avaient impérativement besoin d'une victoire et n'ont pas pris leurs adversaires à la légère. La capitaine péruvienne Leyla Chihuan constatait : "Nous avons démarré la partie sur les chapeaux de roue et nous avons même envisagé à un moment la possibilité de gagner le match. Mais en face, nous avions cette redoutable équipe cubaine et nous avons été incapables d'exploiter les opportunités que nous nous étions pourtant créées. Nous devons prendre ce match comme une expérience riche en enseignements pour l'avenir et continuer à monter en puissance et à faire de notre mieux ".

L'air d'Osaka semble convenir à merveille aux Sud-Coréennes. Ces dernières sont en train de se refaire une santé, après leurs catastrophiques débuts à Tokyo (3 défaites) en enchaînant une deuxième victoire d'affilée contre la Thaïlande, et sur le score de 3-0 (25-21  25-20  25-21).  Pourtant, cette dernière avait atteint la troisième marche du podium lors du tout récent Championnat d'Asie. Mais lee Coréennes étaient les plus fortes. La capitaine Kim Sa-Nee ne disait d'ailleurs pas le contraire : "Nous avons joué contre la Thaïlande récemment et nous avions perdu le match. Nous en tiré les enseignements, et fortes de cette malheureuse expérience, nous étions déterminées à les battre cette fois-ci. Nous avons eu un bon bloc et cela a constitué la clé de notre victoire."

Italie-Japon constituait l'affiche au sommet de la soirée, entre les championnes d'Asie et les championnes d'Europe. Mais l'affiche n'aura été prometteuse que sur le papier. car sur le terrain, il n'y a pas vraiment eu de match, tant les Italiennes, impressionnantes de facilité ont écrasé des Japonaises dépassées par les événements sur le score sans appel de 3-0 -25-18  25-19  25-14). Devant 8 000 spectateurs acquis à la cause nipponne, et donc forcément décus. Mais de toutes façons, les fans japonais ont l'habitude, puisque l'équipe du soleil levant n'est plus parvenue à vaincre la squadra azzura depuis sa victoire lors du tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques d'Athènes en mai ... 2004. Le coach italien, Massimo Barbolini pouvait arborer un immense sourire de satisfaction lors de la conférence d'après match : "Je suis réellement heureux et satisfait par le match de mon équipe. Surtout parce que je pense qu'il n'est pas si facile de battre le Japon. Nous avons été dans le bon tempo pendant tout le match, et même dans le deuxième set, dans lequel nous avons pourtant connu des moments délicats au niveau de la réception. Mais nous avons à nouveau très bien débuté le troisième set. Je suis satisfait des deux copies rendues à Osaka mais je pense que le prochain tour sera plus difficile à gérer."

Les Serbes ont fait le travail, comme à l'ordinaire, c'est-à-dire sans faire de détail, avec comme victime du jour, l'infortunée République dominicaine. Défaite la veille par l'Italie 3-2, les partenaires de Vesna Citakovic ont renoué avec la victoire 3-0 (25-22  25-14  25-23). La défaite a laissé la capitaine de la République dominicaine Cosiri Rodriguez absolument inconsolable, "depuis le début, on savait que ce serait très difficile pour nous pouisqu'on avait perdu la veille et une sorte de désenchantement frappait l'équipe. On a malgré tout essayé de faire de notre mieux, et dans le troisième set, les jeunes joueuses ont montré de belles choses, mais malheureusement, on ne pouvait pas espérer gagner."   

Le Sendai City Gymnasium accueillait trois matchs pour le compte de la 4° journée de la FIVB World Cup 2007. Les Etats-Unis sur leur lancée victorieuse n'ont fait qu'une bouchée des championnes d'Afrique kenyannes sur le score sans appel de 25-9  25-20  25-10. Malgré l'ampleur du score, le technicien kenyan, Sammy Kirongo tentait de garder la tête froide.  "  Dans une compétition, on s'attend à ce que chaque équipe soit à la hauteur. Mais pour la nôtre, bien jouer, ça signifie régler pas mal de choses. Aujourd'hui, nous avons fait un match intéressant et nous allons continuer à peaufiner les réglages et à jouer. Et j'espère que les choses iront comme aujourd'hui et même encore mieux qu'aujourd'hui".

 Cuba continue son bonhomme de chemin avec une victoire obtenue à l'arraché sur la Pologne, l'équipe récemment déchue de son titre de championne d'Europe sur le score de 3-2 (21-25  26-24  22-25  25-21  15-13). Podolec pouvait bien donner un break d'avance à 8-6, mais Barros puis Caceres remettaient Cuba dans le bon sens. La Pologne menait encore 13-12 mais l'intenable Podolec était contrée deux fois d'affilée, et Nancy Carillo donnait le point de la victoire à ses troupes d'un modèle de service en feuille morte hors de portée de la réception polonaise. Pas de quoi rendre le sourire au coach cubain Antonio Perdomo, (photo) passablement agacé par la tournure des événements : "La qualification pour les Jeux Olympiques ? C'est encore possible, mais la compétition est encore longue et il encore possible pour nous de finir meilleur troisième si l'on ne perd plus aucun match. Si l'on observe le déroulement du match, et les deux sets que nous avons abandonné en cours de route, il est évident que nous n'avons pas trouvé la bonne carburation aujourd'hui. Et je me dois de dire que je ne suis pas satisfait de la manière avec lauquelle nous avons joué, même si la victoire est au bout."

Le Brésil continue sur sa lancée de victoires avec un quatrième match remporté d'affilée; la routine, quoi et cette fois-ci contre un Pérou courageux mais limité 3-0   (25-17  25-15  25-17). Jaqueline Carvalho, l'attaquante brésilienne que l'on ne présente plus était tout sourire : "Je pense par dessus tout qu'aujourd'hui, on a très bien joué, bien que par moments, au cours du match on a parfois eu tendance à se relâcher un peu, mais à la fin, on obtient un  bon résultat. Je pense que l'on est capable de poursuivre ainsi jusqu'à la victoire finale".