|
Ces nouvelles sont disponibles en format standard RSS pour publication sur votre site web.
http://natalya.rykova.free.fr/data/newsfr.xml
Euro : la joie russe
- par Laurent
le 28/09/2007 @ 18:47 Charleroi et Hasselt - L'Euro féminin 2007 aura été le théâtre d'une petite sensation à travers le match Russie-Allemagne. Ce n'est pas tant la victoire russe en trois sets 25-12 25-23 25-23 qui aura marqué les esprits que les sourires francs et joyeux qu'arboraient les championnes du monde en titre au coup de sifflet final, à Charleroi. Il faut dire que jusque-là, les Russes avaient gagné, mais sans soulever un enthousiasme exagéré dans les travées du public. L'équipe russe constituaient même une énigme pour les observateurs : les Russes étaient-elles en sous-régime, gardant des réserves pour plus tard, quand les choses deviendraient sérieuses et les adversaires plus consistantes, ou bien les filles du coach italien Giovanni Caprara étaient-elles incapables de jouer plus vite et mieux ? Le match des Russes contre la France avait donné un premier élément de réponse. Sans atteindre des sommets, le jeu russe s'était musclé. Mais l'équipe de Yan Fang n'est pas une montagne infranchissable. En revanche, les Allemandes, elles font incontestablement des favorites au titre. Et elles ont pourtant bu le bouillon face aux partenaires de Sokolova. En effet, les Championnes du monde ont marqué les esprits en écrasant la formation germanique 25-12 dans le premier set. Les attaquantes allemandes ont été proprement méconnaissables, réduites à l'impuissance. Natalya Alimova, en particulier, a été souveraine au contre, étouffant la plupart des attaques d'Angelina Grün, pourtant l'une des meilleures attaquantes au monde, à l'heure actuelle. Et comme Elena Godina tenait la grande forme, la lutte devenait vraiment trop inégale pour des Allemandes totalement dépassées. Alimova mettait un point final au premier set.
Les Russes se firent un peu bouger au début du deuxième set. En effet, sous l'impulsion d'Angelina Grün et de Margareta Kozuch, les Allemandes menèrent 16-14 au second temps mort technique. Mais Ekaterina Gamova et sa capitaine Liubov Shashkova (Sokolova) n'étaient pas d'humeur à faire des heures supplémentaires et ramenèrent leurs partenaires à flot, 22-22. Les Allemandes firent preuve de trop de fébrilité et Elena Godina raflait la mise d'une nouvelle attaque gagnante. Le troisième set fut d'un niveau technique exceptionnellement élevé et aucune des deux formations n'était décidée à céder du terrain. L'Allemagne retrouvait des raisons d'espérer avec le retour d'une Angelina Grün au mieux de sa forme au filet et menait même d'un fil 20-19, à l'entrée du money time ... Mais les Allemandes, une nouvelle fois trop fébriles au plus mauvais moment offraient deux points précieux à leurs adversaires, qui n'en demandaient pas tant pour mettre fin définitivement aux débats. Angelina Grün ne disait pas le contraire, en conférence de presse avouant que "nous avons connu quelques problèmes en réception et les Russes ont fait preuve d'une plus grande intelligence que nous dans les moments clés du match". Quant aux Russes, elles ont déjà le regard - et les sourires - tournés vers la finale à 4, disputée ce week end au Luxembourg. Pendant ce temps là, les Italiennes ont définitivement torpillé le navire turc, qui prend de plus en plus des allures de radeau de la méduse sur le score implacable de 3-0. Les Italiennes se sont livrées à une véritable démonstration, Jenny Barazza au contre, Serena Ortolani à l'attaque, Leonora Lo Bianco à la baguette d'orchestre et Taismary Agüero au four et au moulin ... de quoi donner le tournis à des Turques complètement dépassées par les événements, comme le furent aussi les Belges, pourtant à domicile contre des Polonaises à l'appétit de plus en plus insatiable. Milena Sadurek et Katarzyna Skowronska ont même volé la vedette à leur partenaire Malgorzata Glinka avec 19 points marqués chacune contre 15. De la même manière les Hollandaises Manon Flier (18 points), Debby Stam (11 points) et Chaïne Staelens (10 points) s'en sont donné à coeur joie contre les Tchèques, avec à l'arrivée le même score net et sans bavure de 3-0. Enfin, les Serbes conservent une chance de se qualifier pour le tournoi final, grâce à leur victoire 3-1 sur la Bulgarie. à suivre sur http://natalya.rykova.free.fr
Les Françaises ratent leur sortie face à l'Allemagne !
- par Superdoc
le 28/09/2007 @ 13:41 Snif ! Les volleyeuses françaises se sont inclinées lourdement face à l'équipe allemande 3 à 0 à Charleroi. La France termine quatrième de son groupe et ne sera donc pas qualifiée directement pour l'Euro 2009 en Pologne. En fer et damnation ! Mais le bilan de la compétition reste globalement positif. A suivre !... Tu vois, Laurent, à cause de toi, je m'intéresse au volley féminin. J'attends maintenant tes commentaires sur la première phase de la Coupe du Monde de Rugby...
Euro féminin : La France, comme prévu
- par Laurent
le 27/09/2007 @ 20:47 Charleroi - la France a bien réagi après sa défaite sèche de la veille contre l'Italie. En effet, les filles de Yan Fang l'ont emporté en 4 sets sur le score de 25-14, 23-25 25-17 25-21. Anna Ribacewski, mise sur la sellette par le coach français après un match jugé insuffisant face aux Transalpines a magnifiquement répondu aux critiques en terminant le match avec le titre honorifique de meilleure marqueuse avec 25 unités au compteur. Les partenaires de Natalya Mammadova, la vedette de l'équipe azérie auront eu le mérite de tenir la dragée haute à des Tricolores quelques peu émoussées sur le plan physique. Les joueuses du Caucase ont même su créer brièvement la sensation en égalisant à un set partout afin de s'incliner logiquement par la suite. Une nouvelle fois, l'association jeunes espoir(e)s et anciennes aura bien fonctionné et la charnière du front de l'attaque proposée par le tandem Karine Salinas - Victoria Ravva aura permis à l'équipe française de ne pas trop trembler face à une équipe à sa portée. Si la France avait la bonne idée et surtout les moyens de l'emporter demain face à l'équipe allemande, l'une des favorites du tournoi, elle aurait plus que jamais en mains son avenir, sous la forme d'une qualification directe pour l'Euro 2009. Sera-ce le cas ?
Réponse demain sur http://natalya.rykova.free.fr, bien entendu ...
la Pologne affiche ses ambitions
- par Laurent
le 26/09/2007 @ 16:23 Charleroi et Hasselt - La Pologne, Championne d'Europe en titre a frappé un grand coup à l'occasion de la première journée du deuxième tour de l'Euro féminin qui se déroule actuellement en Belgique et au Luxembourg. Mais l'Italie et la Russie se posent en candidates sérieuse à la succession sur le podium. Les Serbes, très en vue depuis le tournoi préliminaire du World Grand Prix 2008 ont donc subi la dure loi de polonaises déchaïnées et qui fait parler la poudre ! Le match a été expédié en 70 petites minutes et les partenaires de Nikolic et de Molnar priées de retourner à leurs études avec une valise pleine de points encaissés. Une défaite cuisante pour une équipe très athlétique et plutôt ambiteuse mais qui a pu mesurer l'étendue du fossé qu'il lui reste à combler pour venir titiller les meilleures. Il faut dire que l'on ne croise pas heureusement tous les jours le chemin dévastateur d'une Maria Liktoras ou d'une Katarzyna Skowronska. Justement, les deux joueuses ont mis leur équipe sur les rails de manière idéale, en marquant réciproquement 4 et 5 points rien que sur des attaques gagnantes. dans ces conditions, les Serbes ne purent pas suivre la cadence imposée en bout de fil par les Polonaises qui raflèrent la mise 25-18 en 24 minutes. Les Serbes se révoltèrent en début de second set, menant même 5-0, mais les Polonaises ne s'inquiétèrent pas pour si peu et recollèrent à hauteur du premier temps mort technique 9-9. Et comme cette fois-ci, c'était au tour de l'immense, au propre comme au figuré - Malgorzata Glinka de mettre le feu au filet serbe, les Polonaises menèrent facilement 2-0. Et le troisième set tourna au cauchemar pour la formation de Zoran Terzic, qui multiplia les fautes techniques grossières, notamment en attaque. En effet, en voulant muscler le débat, les partenaires de Jelena Nikolic, l'une des rares joueuses de sa formation à tirer son épingle du jeu avec 14 réalisations, forcèrent leurs attaques, sortant des ballons qui auraient gagné à être mieux négociés. Dans ces conditions, les Polonaises n'eurent pas à forcer leur talent pour humilier leurs adversaires 25-14, avec une Glinka omniprésente sur le front de l'attaque. La capitaine polonaise, Dorota Swieniewicz pouvait conclure tout sourire lors de la conférence de presse : "Nous avons démontré que nous avons une grande équipe, avec une puissante volonté de gagner". Les adversaires sont prévenus ...
Les Allemandes ont également fait forte impression face à des Turques qui déçoivent un peu plus à chaque journée. Mais comme Angelina Grün était inarrêtable et que ses coéquipières Christiane Fürst et Cornelia Dumler ont toalisé à elles-seules pas moinsde 9 blocs gagnants, la mission des joueuses d'Ankara était sans doute impossible. Le coach turc, l'italien Alessandro Chiappini, a pourtant tout tenté, multipliant les remplacements et les recadrements techniques afin de consolider une équipe en plein désarroi. Peine perdue. La vedette de l'équipe, Denir Neslihan en grande difficulté face au contre allemand, il ne restait guère que l'attaquante Gozde Kirdar pour entretenir l'espoir sur le front de l'attaque turque. Insuffisant, avec à la clé une cuisante défaite 3-0. Les Néerlandaises, presque invincibles depuis le début de l'été, ne pouvaient pas perdre face à une équipe bulgare incapable de profiter des situations favorables qu'elle parvenait pourtant à se créer. C'est ainsi qu'il revint, au terme d'un set pourtant assez serré, à la petite passeuse - 1,77 m - Riette Fleudderus de bloquer une attaque bulgare sur la balle de set, remporté par sa formation 25-20. Quand on vous dit que le danger vient de partout chez les Oranges ... Et les efforts méritoires des Bulgares Elena Koleva et Eva Yaneva ne furent pas davantage récompensés dans les sets suivants. Car en face de la formation du coach Nesic Dragan, Caroline Wensink et Kim Staelens affolaient leurs compteurs personnels. Et c'est bien sûr l'inévitable Manon Flier qui mettait fin à la partie, d'une nouvelle attaque inarrêtable, sur le score de 25-19 au troisième set.
Enfin, les Russes ont une nouvelle fois joué et gagné sans forcer leur talent, face aux modestes azéries, l'emportant certes sur le score de 3-0, mais en s'offrant tout de même quelques frayeurs dans le premier set remporté tout juste 25-23. Difficile de se faire une idée précise de cette équipe qui joue le plus souvent à deux à l'heure et au sein de laquelle semble peser une ambiance plutôt ... terne, mais qui gagne quand même. Enfin, les Belges, à domicile, ont dû batailler ferme face à des Tchèques coriaces mais un peu trop limitées pour l'emporter 3-1. Mais ces deux équipes n'ont de toute façon aucune chance mathématique de sortir de la poule en vue du tournoi final ... Mais l'essentiel reste de gagner sa place pour le prochain Euro, celui de 2009. Eh oui, déjà ! à suivre sur http://natalya.rykova.free.fr
la France n'a pas vaincu le signe indien
- par Laurent
le 25/09/2007 @ 21:10 Charleroi - L'Italie a de nouveau battu l'équipe de France et cela fait maintenant 20 ans que cela dure. Yan Fang et ses troupes ne sont pas parvenus à vaincre le signe indien. Pourtant, le premier set a donné des raisons d'espérer aux supporters d'une équipe de France pas plus dominatrice que cela, mais capable de rivaliser avec une squadra azzura sérieuse, sans être géniale. D'ailleurs, après être restées au contact, les Tricolores parvenaient à doubler leurs adversaires dans le money time pour l'emporter finalement 26-24. Mais les Italiennes surent rapidement retourner la situation face à des Françaises très appliquées et solidaires, mais qui se heurtèrent tout au long du match au contre italien, avec une mention spéciale à Jenny Barazza, impressionnante d'efficacité et qui donna au contre italien une étanchéité à rendre jaloux le mur de Berlin de la guerre froide. Dans ces conditions, les puissantes attaquantes françaises, Ribazcewsky, Ravva et autres Kosciniewsky se cassèrent régulièrement les dents contre la défense italienne, tandis que les attaquantes italiennes, elles, trouvaient la faille, malgré la vigilence de la vaillante libéro d'Estelle Quérard. Tasmary Agüero, ancienne championne olympique cubaine devenue italienne, impressionnante d'efficacité et de puissance, aussi bien en réception qu'en attaque aura également démontrée que la squadra azzura a fait une très belle acquisition en vue du titre européen qui semble se profiler de plus en plus nettement à l'horizon ... Dans ces conditions, le deuxième set fut facilement remporté par les Transalpines sur le score de 25-17.
Le troisième set fut calamiteux pour les Françaises qui oublièrent de jouer collectif, chacune cherchant à jouer sa partition personnelle pour mieux sauver l'équipe en train de sombrer. Qu'on juge de l'étendue du naufrage ! 25-10 à l'arrivée pour les Italiennes. Yan Fang déjà diminué par un coup de froid en perdit complétement la voix et sans doute aussi quelques illusions. Mais la leçon aura été profitable pour cette équipe française mixte, qui présente aussi bien des joueuses d'expérience rompues aux joutes internationales, telle l'ex-future retraitée Karine Salinas, que d'authentiques espoirs, comme la mulhousienne Christina Bauer ou encore l'albigeoise Hélène Schleck, omniprésente et très volontaire en attaque ... Le quatrième set commença sur d'aussi mauvaises bases que le troisième, mais loin de se décourager, les Tricolores retrouvèrent leurs qualités collectives et les Italiennes sans doute trop confiantes se virent infliger un 6-0, les Françaises passant en tête de manière quasi miraculeuse au premier temps mort 8-6. Mais les Transalpines, décidément trop fortes accélérèrent le jeu, grâce à leur passeuse attitrée, Leonora Lo Bianco qui excelle dans le jeu de passes courtes. L'Italie se détacha logiquement de manière définitive, pour l'emporter finalement 25-19. Les victoires futures se dessinent à travers les défaites d'aujourd'hui, dit-on. Espérons que l'équipe de France ne mettra pas encore 20 ans pour battre son homologue italienne. à suivre sur http://natalya.rykova.free.fr |
|