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Beijing 2008 : Les Etats-Unis en finale
- par Laurent
le 23/08/2008 @ 18:09 La demi-finale Etats-Unis-Cuba promettait, et pas seulement pour ses relents de la guerre froide, mais aussi et surtout parce que les 2 équipes affichaient clairement l'ambition de rejoindre le Brésil en finale, avec des chances quasi identiques de succès, tant les deux équipes semblaient proches. On pouvait donc s'attendre à un match en 5 sets avec un tie break " de la mort " insoutenable en guise de bouquet final au feu d'artifice que les deux équipes allaient offrir aux 13 000 spectateurs du Palais des Sports de la Capitale. Las ! De feu d'artifice, il ne fut guère question dans ce match vite plié, et remporté en trois petits sets par l'équipe des Etats-Unis sur un score sans équivoque : 25-20 25-16 25-17. La faute à une brillante équipe américaine, très déterminée, avec à la baguette l'inusable passeuse Robyn Ahmow-Santos, véritable rampe de lancement pour les armes de destruction massive que sont quand tout va bien Tayyiba Haneef-Park (12 points marqués) et Logan Tom (11 points). La faute aussi à la chinoise et ancienne championne olympique Ping Lang, qui a su coacher et transcender la formation américaine. La faute enfin et surtout à des Cubaines passées totalement à côté de leur sujet, faisant preuve d'une maladresse et d'une fébrilité oubliées depuis plusieurs mois et qui sont venues s'abattre sur elles au plus, mauvais moment. 29 points marqués sur faute adverse pour les Etats-Unis ! Plus d'un set, c'est dire l'étendue des dégâts ! S'il ne les avait pas perdus depuis longtemps, Antonio Perdomo, le coach cubain, ancienne légende du Volley ball, aurait pu s'en arracher les cheveux de désespoir et de colère. Aucune cubaine n'atteint la barre fatidique des 10 points (Yumilka Ruiz et Rosir Calderon à 9 points marqués, Nancy Carrillo à 8). Il sera bien difficile aux Sud-américaines d'avaler leur déception et de trouver leur jeu face aux Chinoises pour la petite finale ...
Beijing 2008 : les chinoises passées à la moulinette
- par Laurent
le 23/08/2008 @ 10:36 Le Brésil a battu facilement en trois sets la Chine 3-0 (27-25 25-22 25-14). Le rouleau compresseur auriverde a donc réussi à broyer l'actuel (mais plus pour longtemps) champion olympique, qui avait pourtant l'immense avantage de disputer la rencontre à domicile devant 13 000 supporters entièrement acquis à sa cause, à l'exception bien sûr d'une minorité de supporters brésiliens toujours très bruyants et dynamiques. Mais il n'est pas sûr qu'avoir disputé la demi-finale au sein du Palais des Sports de Beijing se soit révélé un avantage en fin de compte pour les troupes de l'exigeant coach Chen Zhonghe. En effet, la pression qui a pesé sur les épaules de la capitaine Kun Feng et de ses partenaires leur a sans doute fait perdre leurs moyens. C'est au bloc et en attaque que les Brésiliennes se sont montrées les plus dominatrices, comme d'habitude. Sheilla Castro (17 points) devance Mari Steinbrecher (16 points) devant Paula Pequeno (11 points). Le trident offensif brésilien a donc percé le flanc de la défense chinoise et les 20 points marqués par Yimei Wan et Juan Li auront donc été insuffisants pour inverser le cours d'une rencontre dont le scénario était écrit depuis longtemps.
Beijing 2008 : l'écrémage continue
- par Laurent
le 20/08/2008 @ 17:00 Les deux poules de qualification n'ont pas révélé de surprises notables puisque les 8 équipes attendues étaient présentes au rendez-vous, même si la Russie de Giovanni Caprara a montré des signes de faiblesse, notamment face à l'Italie et au Brésil, deux sacrés clients il est vrai. Les quarts de finale ont donc vu tout naturellement l'écrémage se poursuivre. Les Russes, justement, n'ont pas pesé bien lourd face à la détermination des Chinoises, poussées par tout un peuple, et qui l'ont emporté facilement 3-0 (25-22 27-25 25-19). Les Gamova, Shaskova et autres Godina ne monteront donc pas cette année sur le podium, contrairement aux Jeux d'Athènes, au cours desquels les Russes avaient été battues en finale justement par cette même Chine, 2-3. Les Brésiliennes ont continué sur leur rythme et ont infligé une sévère défaite aux Japonaises, pourtant vaillantes mais dépassées dans le combat athlétique, et qui s'inclinent au final logiquement 3-0 (12-25 20-25 16-25). Il est dommage que la passeuse Takeshita, peut-être la meilleure au monde à ce poste ne mesure qu'1,59 m sous la toise car au contre évidemment, l'équipe nipponne souffre face à des équipes très athlétiques comme peut l'être le Brésil. Car avec la paire d'attaquante Megumi Kurihara - Saori Kimura, les Japonaises ont fière allure à l'attaque. Mais face au rouleau compresseur auriverde, la moindre faiblesse ne pardonne pas ! Les américaines, coachées par la légende du Volley ball chinois, l'ancienne championne olympique Lang Ping, se sont qualifiées également pour les demi-finale; et avec brio à la suite d'un long combat remporté contre les Italiennes 3-2, ne se détachant que dans le tie break (8-2) au changement de camp, après être revenues deux fois au score. Agüero, Piccinini et consorts peuvent se mordre les doigts d'avoir laissé passer leurs chances. Ahmow Santos, pour ses quatrièmes Jeux olympiques, et sa flingueuse préférée, Tayyiba-Haneef Park ont ainsi dévoilé l'étendue de leurs ambitions. Enfin, la légion serbe, aux talents si prometteurs a dû s'incliner devant une équipe encore plus déterminée et athlétique, celle de Cuba, (voir photo) qui devrait fort logiquement aller en finale, tant cette formation semble écraser la concurrence, à l'image des Auriverde. Le trio infernal Yumilka Ruiz (12 points), Nancy Carrillo (12) et Rosir Calderon (11) ont fait beaucoup de mal aux Serbes qui n'ont pu faire jeu égal, malgré la performance offensive de Jelena Nikolic (15 points marqués) et surtout de Jovana Brakocevic (16 points). Les Cubaines et les Serbes ont produit exactement les mêmes statistiques concernant les attaques et les erreurs individuelles. Mais c'est surtout au bloc que les Cubaines ont su créer la différence, en érigeant un véritable mur avec 12 points marqués contre seulement 4 à leurs adversaires européennes.
Beijing 2008 : les Kazakhes finissent bien
- par Laurent
le 19/08/2008 @ 15:37 Pour l'équipe du Kazakhstan, éliminée de la course aux quarts de finale du tournoi olympique de Beijing, l'essentiel était de bien terminer la compétition. Pas si facile, lorsqu'on n'a connu que des défaites et surtout lorsqu'on a pris un bon coup sur la tête contre la probable future équipe championne du monde olympique, le Brésil, avec, pour couronner le tout, un humiliant 25-6 encaissé dans le deuxième set. Mais les protégées de Viktor Zhuravlev ont su garder le moral et l'esprit de compétition pour l'emporter sans trop de difficultés sur le petit poucet de la poule B, l'équipe d'Algérie, lui abandonnant tout de même un set au passage : 3-1 (25-18 25-20 17-25 25-16) en une heure et 23 minutes, au stade de ITB devant une foule assez clairsemée de 3 500 spectateurs. Il faut dire que le match ne comportait strictement aucun enjeu si ce n'est de savoir quelle équipe finirait devant l'autre au classement final. Yelena Pavlova a une nouvelle fois fait parler la poudre, d'autant plus que son équipe s'est révélée dominatrice dans tous les secteurs du jeu. La puissante capitaine et attaquante de pointe a ainsi marqué 21 points, finissant comme d'habitude meilleure marqueuse du match, juste devant Faiza Tsabet (20 points), l'algérienne, qui lui livra un duel à distance tout au long du match. Inna Matveyeva s'est aussi distinguée sur le front de l'attaque kazakhe avec 15 points marqués devant les anciennes partenaires du VBCR, Olga Grushko et Natalya Zhukova (Rykova) avec respectivement 11 et 10 points marqués. trois anciennes pensiuonnaires de la Pro F et du club riomois dans cette liste. Natalya s'est révélée à nouveau précieuse au bloc (2 points) ainsi qu'au service, avec 2 aces à son actif. Une bonne manière de quitter les J.O. finalement.
Beijing 2008 : les Brésiliennes implacables
- par Laurent
le 16/08/2008 @ 18:35 Le quatrième match des Brésiliennes était naturellement sans enjeu pour les Auriverde déjà assurées de jouer les quarts de finale du tournoi olympique. Ce match était tout autant dénué d'enjeu pour l'équipe adverse, celle du Kazakhstan, déjà éliminée de la course à la qualification après trois défaites successives, dont la dernière en date, d'ailleurs assez cinglante, contre la Russie. Mais les partenaires de Marianne Steinbrecher, alias "Mari" ne savent pas ce qu'est un match sans enjeu. Elles jouent tous les matchs à fond, comme si leur vie en dépendait; ce qui constitue la marque des grandes championnes et les coéquipières de Natalya Zhukova (Rykova) l'ont vérifié à leurs dépens. En effet, les Brésiliennes l'ont emporté de manière expéditive, en 1h01 et sur le score sans appel de 3-0 25-13 25-6 27-25. Les Kazakhes ont eu le double mérite de tenir tête à leurs adversaires du jour dans le dernier set et de faire un peu moins mal que l'Algérie, l'autre petit poucet de la poule B, balayée de manière encore plus nette par les Brésiliennes. Pour le reste, peu d'enseignement à tirer d'un tel match dans la mesure où le rouleau compresseur auriverde a laminé les protégées de Viktor Zhuravlev. Les partenaires de Natalya ont même touché le fond dans le deuxième set et ont ainsi eu tout le loisir de mesurer le fossé qui les sépare des Brésiliennes, candidates déclarées au titre olympique, il est vrai. Même si toutes les joueuses brésiliennes étaient dangereuses et ont marqué, Paula Pequeno a remporté le titre de meilleure marqueuse côté brésilien, devant Mari Steinbrecher et Sheilla Castro (12 points). Et dire qu'une joueuse comme Jaqueline Carvalho doit se contenter de bout de matchs, elle ne fut titularisée par Jose Roberto Guimaraes, l'heureux coach brésilien, que dans le dernier set (avec 6 points marqués tout de même !) Côté kazakh, le bilan est nettement moins glorieux, même si Yelena Pavlova a une nouvelle fois fait merveille dans ce contexte si difficile avec 15 points marqués, ce qui lui permet d'ailleurs de finir une nouvelle fois meilleure marqueuse du match. Cela prouve que les joueuses de l'Asie centrale n'ont pas totalement renoncé à jouer, mais que ce fut difficile tout de même. Il est rare de voir Natalya ne marquer que 4 points dans un match, malgré sa détermination (voir photo). C'est dire la qualité du contre brésilien, crédité de 12 blocs gagnants contre 3 seulement à leurs adversaires, dont 2 pour Korrina Ishimtseva. Heureusement pour elles, les Kazakhes n'ont pas à affronter à chaque fois des équipes du calibre du Brésil et les Algériennes devraient probablement faire les frais de nos joueuses préférées lors du dernier match de poule. |
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